Bioblogue
Je pense donc je ris, Je ris, donc je suis.
Que dire de moi à 78 piges, égaré dans cette ère aux repères flous ?
J’ai appris, n’en déplaise à Platon l’ancien, et à Luc Ferry le moderne, humains hautement civilisés de l’ère précédente , que la sagesse ne fait pas le bonheur dans le chaos, et que la vérité est une question pour être humain – IN HOMO VERITAS ?
Je peux en rire personnellement quelque temps encore.
Mais qui s’en souviendra?
Sur mon histoire vécue en désordre, j’ai peu à dire.
Je suis né en 1942, sous le gentil Adolf, Maitre provisoire des foules et des crimes de gouvernance totalement nuisible.
.Ma jeunesse en Jurassique Parc, m’a construit à rigoler de tout, puis des « trente glorieuses », que j’ai servies, comme un con actif.
J’ai du souvent changer d’état et de forêt, pour vivre en fourrageur moderne, sans bien comprendre le fond utile du rire pour la raison.
D’abord conseil et mécano de Générales, puis subalterne en conduite de Marché, enfin développeur de plaisirs liquides inventifs pour consommateurs festifs, je me suis peu à peu frotté d’un humour éclectique dont le sens final continuait en permanence de m’échapper.
Mon profil « actif » de rieur m’a sauvé du pire, et m’a fait classer comme a peu près fiable, mais pas docile.
De ce fait je n’ai jamais été oscarisé.
C’est justice pour un Rigolens autant mal parti que pas bien arrivé dans sa carrière calibrée.
Nidificateur respectueux, je me suis marié à une dame au questionnement fréquent,
dont l’ humour sacré est encore mystérieux.
Je suis le « père » d’un homme insigne, dont le destin sérieux m’a étonné.
Je suis l’heureux grand père d’une belle et gaie personne, qui rit tout le temps de toute sa raison.
Je suis un primate rigolens au cerveau inaugmentable.
Je pense que l’important est de réfléchir en rigolant,
et j’ai compris que la meilleure loi n’est pas celle du connuisant.
Sined
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